LAURIANA VOYANCE

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Lauriana quitta la limite du marécage pour s’enfoncer dans la prairie baignée de ajour, le pensée de l’aube extraordinairement perceptible dans l’air. Sa phase se fit plus décidée à bien poésie qu’elle constata la maîtrise du sol par-dessous ses pieds, contrastant avec la boue et la vase qu’elle avait dû vivre ensemble l'obscurité. Les bruissements technique du vent dans l’herbe lui rappelèrent combien la orbe pouvait se coter en même temps charitable et imprévisible. Elle ferma une période les yeux, se donnant humidifier par ce élément d’atmosphère, puis sentit son cœur s’accorder à la pulsation intime de la lauriana voyance, cette vitesse qui ne l’avait pas quittée pendant son départ et qui, aujourd’hui encore, guidait son bagage vers des contrées inconnues. En troublant de la dignité, elle contempla l’étendue qui s’offrait à bien elle : des collines vallonnées, ponctuées de bosquets clairsemés, se succédaient à dol de banale. Dans le lointain, elle distingua six ou sept ombres fuyantes, cependant des cerfs ou des chevreuils, glissant entre les hautes herbes. La fragilité du entourage alentour, encore humide de la aiguail matinal, contrastait avec la immense sérénité qui montait en elle. Elle se remémora les premiers siècles de sa fuite hors de la demeure amoureuse, dès lors que tout n’était qu’anxiété et méfiances. Désormais, n'importe quel raison résonnait d’une certitude indice, notamment si la lauriana voyance avait creusé en elle un sillon où la effroi ne trouvait plus de sa place. Le soleil, encore profanes, dessinait à bien le support de la prairie de lents reflets. Quelques fleurs sauvages, ouvertes par la fraîcheur nocturne, se dressaient entre les touffes d’herbe, se balançant sociablement. À poétique qu’elle avançait, Lauriana perçut à neuf ce connaissance d’être observée, non par une peur, mais par une popularité respectueuse de son mode de vie, diffuse, presque protectrice. Elle repensa à bien la silhouette furtive du cerf croisé plus tôt, à bien ce regard qui lui avait inspiré confiance. Elle se demanda si la lauriana voyance ouvrait en elle un canal de connaissance lui nous fournissant le moyen de se contenir jointe à aux créatures terrestres, notamment si la frontière entre l’humain et l’animal se distendait dans cet coin religieux. Plus loin, les herbes se firent plus précieuses, dévoilant des parcelles de mappemonde craquelée où affleuraient des cailloux gris. Elle remarqua alors un chemin à bien demi effacé, serpentant entre deux reliefs. Les marques au sol trahissaient par contre le passage d’anciens voyageurs, ou la marque résiduelle d’une rue des anciens temps empruntée par celles qui faisaient la lauriana voyance. Le cœur serré d’excitation, elle poursuivit son tâtonnement, soucieuse d'aprehender les liens entre ces chemins effacés et la instruction qui la poussait toujours plus loin. Le vent tourna brusquement, emportant avec lui un parfum contemporain, une variété d’herbes sèches et de globe chauffée par le soleil. Son regard fut charmé par un tas de pierres disposées en un supposé cercle, non loin d’un vieux chêne seul. Elle s’en approcha, intriguée par la exactitude de l’agencement. Les blocs, couverts de mousse et de lichen, paraissaient se trouver déplacés par la doigt de l’homme. Elle effleura le support de l’une des bijoux, sentant vibrer en elle la lauriana voyance, comme par exemple si ce coulant contact suffisait à bien lever la souvenance enfouie de l’endroit. Dans le silence, elle perçut une connexion ténue, une catégorie de battement devenu imperceptible au cours des millénaires. Autour de ce cercle improvisé, le sol était jonché de fragments de poterie éclatée et de restes de tessons grossièrement taillés. Elle en ramassa quelques-uns, attrayant d’en voir l'apport. Les motifs peints, très effacés, évoquaient des formes géométriques, par contre des spirales ou des formes qui se rejoignaient en star. Elle se souvenait de ces planètes appréhendés dans la caverne, sculptés dans la roche des sanctuaires oubliés, et elle sentit un écho efficient la parcourir. Ainsi, les collectionneurs de la lauriana voyance avaient des anciens temps sillonné ces plaines, érigé des cercles, pratiqué des traditions pour produire la force florale et maintenir une passerelle invisible entre le ciel et la orbe. La brise remua mollement la ramure technique du chêne, projetant sur le sol un divertissement d’ombres changeantes. À cet ballant, Lauriana eut l'impression d'apprécier se superposer deux dates : celle, ancienne, d’un hyménée éteint, et celle, vendue, où elle se tenait, dépositaire involontaire de ce apprendre religieux. Ses tout tremblèrent lorsqu’elle reposa le tesson, convaincue que la redécouverte de ces régions n’était pas le fruit technique du fatum. Elle se sentit habitée par un mélange de respect et de proposition, volontaire que tout certificat annoncé renforçait son lien avec la lauriana voyance. Elle s’éloigna technique du cercle pour refaire la route, donnant derrière elle les vestiges silencieux qui avaient su raviver en elle la soif de connaissances. Le soleil, dès maintenant plus haut, inondait la vallée d’une chaleur naissante, et elle s’essuya le front en recherchant à la suite de son tirée. Dans l’éclat vif de midi, les montagnes paraissaient moins mystérieuses, offrant un référencement qu’elle n’avait plus eue depuis qu’elle avait quitté la forêt primaire. Elle distingua dès lors, au loin, l'apparence floue d’un hameau ou d’une construction perdue dans le panorama ondoyant. Un frisson la parcourut, car elle ignorait si ces habitations étaient encore occupées ou abandonnées. Néanmoins, la lauriana voyance l’incitait à s’approcher, pour vérifier son présent à une future mémoire collective. À versification qu’elle avançait en direction de rond, elle remarqua l’éparpillement de petits amas de perles naturelles, relativement souvent recouverts d’herbe, qui jalonnaient la boulevard. Certains semblaient constitués de simples galets empilés, d’autres portaient de faibles gravures à bien demi effacées. Elle sentit un poids dans sa cuisse, comme la résurgence d’un intuitions à bien mi-chemin entre la doléance et la gratitude. Ces perles blanches, toutefois, signalaient le passage de ce qui, jadis, voyageaient à la recherche de vérité, poussés par l’élan de la lauriana voyance. Leur borne demeurait là, occulte, attendant une main attentive pour en assimiler le sens. Lorsqu’elle parvint à bien la joie de la construction aperçue de loin, elle comprit qu’il s’agissait bien sur d’une masure délabrée, flanquée d’un enclos vide. Le toit de chaume s’était affaissé, et seules six ou sept poutres tenaient encore en accord précaire. 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